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Mens Alors !
27 août 2007

Photo finish

MENS ALORS ! 5

Photo finish sur un air de disco


C’est un matin place de la halle que l’festival à commencé

Une superprod’ théâtrale qui dans un champ m’a transporté

Un jour de folie douce où l’temps ne m’était plus compté, une nuit hors d’la cuillère où la pluie était invitée.

Dès le lendemain baroque dans la ferveur du temple, j’ai eu le frisson sacré pour la musique d’Europe

Mais c’est le soir dans une lumière étrange, que j’ai pris la mesure de ce qui m’attendait

Car j’étais prêt

L’air était frais

Et le refrain

Etes- vous prêts ?


Soudain je sens monter la fièvre

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Après le bal frolck aux airs de corrida

Et son rappel disco qui m’a luxé l’tibia

J’ai tiré mon chapeau aux techniciens artificiers aux fées de la logistique et d’la buvette mouillée

Le lendemain j’étais chaud pour aller au château et savourer Greg Gilg dans un caveau

Pendant que les anciens fredonnaient du Peronne f’sant vibrer les murailles j’ai j’té mon sonotone

Car j’étais bien

Au son de la pomme de pin

Et don quichotte

M’a laissé sur le foin.

Soudain je sens monter la fièvre

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Après l’banquet louisquatorzien orchestré par Alice, Sacha et les petit lutins

J’suis sorti dans la cour pour musarder. C’est alors qu’Imuzzic m’a harponné,

Ces partisans d’Haden adeptes d’la libération m’ont collé des frissons et des chansons en tête

L’étage brûlait d’jà de mille feux, allumés par des gipsys facétieux

Les Alcoolytes dans le donjon ensorcelaient les filles et les garçons

Et c’était bon

‘vec les châtelains

Dans leur salon

Jusqu’au petit matin 

Soudain je sens monter la fièvre

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Jeudi, j’ai ri de la schizophrénie en matant Sylvain Groud et Bruno s’bastonner

C’était de la danse en grange, si t’as pigé le topor, où deux mecs en slibard luttaient au corps à corps

Au rez de chaussée, l’expo m’a touché l’palpitant, dans une valoche, une ruche, une p’luche de « désirs d’enfants »

Le soir au temple c’tait l’auberge espagnole

Et Laurent était dedans pour solo au poil

Ses sax chantaient

Pendant qu’aux Sports

Ça slamait fort

J’tais enchanté

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Et puis un Torero a séduit les machos

C’est sous le chapiteau que Gaspard et Boris et tous leurs complices ont fait valser l’Obiou

Au bout de la sweet night d’Eurythmics et leur juke box mix nostalgique

Le disco héros Jean Pilou nous a alors tous rendus fous

J’étais en transe

Et la musique

M’donnait des crampes

Zigomatiques

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Où des zicos et des danseuses ont entraîné une horde heureuse

Puis j’ai dit Oups ! en voyant s’caresser un couple souple sur un canapé

Le soir le free brûlait les planches, à coups de anches et de guitare Barbie

Quand Rigolus comme un beau diable nous donnait tous de furieuses envies

Car j’étais libre

C’était la nuit

Le bateau ivre

S’appelait Dévoluy

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Poètes, soiffards et badauds dégustèrent l’apéro aux Arts ou chez Longo

Puis Gaspard chaud à la baguette invita ses vedettes et ce fut la Toussaint rose des obsédés textuels

Ramon ramena alors sa discothèque avant de chanter « on ferme ! » à la buvette

La nuit s’éternisa sous les étoiles filantes, c’était la fin de la fête et le début de l’attente

Car dans un an

Le festival

C’est formidable

Revient à nous à travers champs…

Et jusqu’au fin fond du Trièves

Les montagnes ont poussé leur cri

Un cri d’amour à l’infini

Merci à tous les régisseurs, aux bénévoles, aux Lemberger

Merci à vous, les fins danseurs, les étonnés, les voyageurs

Merci au ciel pour sa fraîcheur et aux montagnes d’être escarpées

Merci alors !

Arsène Lapin     ars_ne_lapin



Merci à tous les hébergeurs, aux partenaires et aux campeurs


Soudain je sens monter la fièvre


Clôture à Clelles bucolique, entre un duo, Claudel et les synthés d’Bobo


Soudain je sens monter la fièvre


Samedi, c’fut un pèlerinage, d’la rue du Breuil jusqu’au grand garage


Soudain je sens monter la fièvre


Les danseurs d’Jean Reboul ont fait pleurer les foules


Soudain je sens monter la fièvre






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Commentaires
J
Depuis ma retraite dorée dans un chalet de suisse normande, je ne peux qu'ajouter ma voix à celle des montagnes et de ce facétieux Larsène Lapin pour pousser un grand cri à l'infini : <br /> MERCI la vie, les filles et les amis !!! Mens alors c'est trop fort !!!<br /> <br /> <br /> Et oui, Jean-Pilou n'est rien sans son parolier...
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